Arnaud Eudus, Athlète du Team Triathlon Store PRO, et futur participant à l’Ironman World Championship Kona 2018 a éffectué un positionnement en juillet dernier.

Depuis la préparation suit son cours et les kilomètres se sont enchaînés, il revient pour faire partager son expérience.

A lire ci-dessous :

A la base, j’étais un peu sceptique.

Ca fait preque 20 ans que je fais du tri, j’avais le sentiment d’avoir optimisé ma position (qui était assez extrême, très basse) au fil des années.

J’avais également pas mal de convictions plus ou moins légitimes, du genre pour être aéro il faut être bas ou après 4H de vélo, avec la fatigue, c’est normal d’avoir des watts qui baissent…

Des courses de début de saison complètement foirées à Vélo (Belfort et Vertou ) avaient fini de me convaincre que je n’avais rien à perdre à essayer.

Pour la faire courte, dans mon cas, les principales modifications ont été :
Un poste de pilotage BEAUCOUP plus haut (une dizaine et centimètres) et un peu plus allongé.
Un bec de selle un peu plus plongeant.
Et surtout un raccourcissement des manivelles de 172.5 à 170mm.

Je ne suis pas expert mais de ce que j’en ai compris, l’objectif étant :
D’ouvrir l’angle fémur / thorax pour mieux ressepirer et mieux répartir la charge musculaire avec in fine un impact positif sur la course à pieds.
De moins solliciter les lombaires

Autant vous dire que c’est très perturbant, au début j’avais la sensation d’être posé comme un facteur en promenade et de faire des petits moulinets de nain avec mes jambes. Passée la phase d’adaptation, j’ai maintenant 2 mois de recul et je ne reviendrais en arrière pour rien au monde.

J’ai gagné énormément en confort, gagné en puissance développée sur les efforts long et je ne pense pas avoir perdu en terme d’aéro (en tous cas, aucune des données dont je dispose ne le laisse penser).

Pour moi, le fait marquant, celui qui m’a fait basculé dans la certitude que j’avais fait le bon choix se situe dans les quelques sorties de 5H que j’ai fait depuis ce changement. D’habitude, sur une sortie de 5H, en fonction de la forme, des signes de lassitude et faiblesse musculaires commencaient à apparaitre à partir de la 3 à 4ème heure, rendant la dernière heure assez pénible, avec une baisse de ma puissance et une fatigue perçue importante. Là, j’ai vraiment eu le sentiment, en dépit de la fatigue de réussir à appuyer sur les pédales dans la 4ème heure comme si c’était la première.

A titre d’exemple, une sortie  de 5H15  réalisée en Aout avec des allures mixtes et notamment une montée du ballon d’Alsace à 300W sur 30’ après 3H et 2×20’ à all IM-5% (220/230W) après 4H30 de roulage. Passées tout seul.

https://connect.garmin.com/modern/activity/1905442676

Sachant que j’ai réussi à reproduire ces sensations sur mes autres sorties longues. Verdict final à Kona 🙂

Bref, si vous hésitiez, je vous conseille vivement de passer voir Seb (APS Provence). Les recettes pour vous ne seront sans doute pas les mêmes que pour moi mais je suis convaincu que vous y trouverez aussi des gains loin d’être marginaux.

Merci Arnaud pour ce retour constructif et bonne continuation pour le reste de ta préparation ainsi que pour le D-Day le 14 octobre prochain